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 Ma famille est d’origine suisse, allemanique du côté de mon père, dans la région des Grisons limitrophe de l’Autriche, et du Jura par ma mère. Mon arrière grand père était fabricant de chronomètre à Saint Ismier.

 

A Saint Germain en Laye, j’ai fréquenté le lycée International de l’OTAN et ai pratiqué les langues étrangères et bénéficié d’un contact régulier avec l’étranger. Ceci me valut de nombreux séjours en Allemagne d’abord, en Ecosse et Royaume-Uni ensuite. Très tôt j’ai pratiqué le dessin et la peinture, en fréquentant des peintres locaux parfois même connus.

Lorsqu’il s’est agi de choisir un métier, souhaitant vivre en plein air, j‘ai opté pour l’Ecole Nationale Supérieure d’Horticulture, section dite du paysage, dont les locaux sont installés à Versailles dans le potager du Roi.


Mon goût pour les vastes espaces s’est affirmé pendant cette période.

 

Une visite à St Andrews en Ecosse me révéla le golf, terrain idéal pour mes aspirations, lieu où se conjugue un jeu révélateur de soi dans un cadre naturel. C’est ainsi que j’ai choisi le golf comme sujet de mon diplôme de paysagiste DPLG.

 

Un tournant décisif a été marqué au cours d’un voyage au Maroc où sur la route vers le marché aux chameaux  de Goulimine dans le grand sud, j’ai rencontré Théodor et Helen Muller dont j’ai partagé le taxi haut en couleurs. Ted Muller était architecte à Westport dans le Connecticut aux Etats-Unis. Sur les coussins de la vieille Chrysler bleue conduite par « Cœur joyeux » nous discutâmes et je me vis inviter à venir travailler quelques mois dans son agence d’architecture. Ce fut la découverte d’un autre monde, d’autres façons de travailler et aussi du golf.

Ted, diplômé lui-même de MIT, m’incita fortement à poser ma candidature à l’Université de Harvard dans le département du paysage. Candidature acceptée, la première surprise passée, avec enthousiasme. Nous étions au début des travaux sur la planification écologique, son application à l’aménagement du territoire, aux études d’impact, à la participation des citoyens.

 

Les techniques modernes étaient utilisées de manière intensive pour l’acquisition des données : photo interprétation, noir et blanc, couleur, infra rouge… , pour le traitement des informations avec l’ordinateur et les premiers systèmes d’information géographique, pour les présentations en public…

J’en sortis en 1972, avec la maîtrise de paysagiste ou master in landscape Architecture. Puis ce fut un deuxième choc avec la coopération en Algérie dans les bureaux de l’agence nationale de tourisme puis ceux d’urbanisme du grand Alger.

 

Ma vie active  commença dans un bureau d’urbanisme aussi sympathique que son nom : BERU, qui faisait penser au célèbre personnage de roman. Coopérative ouvrière de production elle pratiquait l’autogestion où un homme vaut une voix.

 

En 1981 je me mis à mon compte, et en 1986 ai fondé Par Fair cabinet d'architecture de golf. Nous avons maitenant 30 ans d'expériences à votre service.

Illustrations de travaux

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